Juliane Haas : “Je veux croire en mes rêves”
Artiste-peintre nancéienne, Juliane, alias Haashtague, a un univers haut en couleurs. Cette créatrice a choisi, il y a plus d’un an maintenant, de quitter son emploi pour se lancer dans sa passion. Une rencontre qui pousse à croire en ses rêves.
Quelle est l’histoire de ce pseudonyme ?
Cela provient d’un jeu de mots que j’ai créé. Je voulais monter mon entreprise, et pour cela il me fallait un nom. Ce dernier m’est venu en dormant : “Haas” correspond à mon nom de famille, et “tague”, car je crée principalement avec des bombes aérosols.
Quel a été le déclic pour te lancer ?
J’ai toujours aimé peindre et j’ai toujours eu dans un coin de ma tête l’idée de monter mon entreprise. Mais les aléas de la vie ont fait que je n’avais pas les moyens financiers de réaliser ce rêve à ce moment-là. J’étais commerciale. Or, je suis arrivée un moment où, la course aux chiffres et la pression ne me correspondaient plus. Durant cette période de rupture, mon mari avait les reins assez solides financièrement, et j’ai pu lancer mon entreprise de peinture. Et puis, je me suis lancée en me disant qu’au moins, je n’aurai pas de regrets.
Tu as créé ton entreprise il y a un peu plus d’un an. Comment as tu géré le contexte de la pandémie, en plein lancement ?
En effet, j’ai lancé mon entreprise en janvier et le Coronavirus est arrivé deux mois après. Il a fallu que je repense complètement mon projet professionnel, parce qu’au départ je souhaitais faire de la fresque et du décor de manège de fête foraine.
Bien sûr, toutes les foires ont été annulées ou décalées. J’ai donc été obligée de tout repenser, de chercher ce que je pourrai vendre, sans imiter personne. Et étant donné que je suis incapable de peindre sur de petits supports, j’ai choisi la peinture grand format, avec mon univers.
Justement, ton univers est majoritairement celui de la Pop Culture. C’est quelque chose qui t’as toujours attiré ?
Oui, j’ai toujours aimé l’univers des comics, que ce soit DC ou Marvel, mais aussi Disney. D’une part, ce sont des personnages avec lesquels j’ai grandi et, d’autre part, je les affectionne car ils me permettent de conserver mon côté enfant ! C’est cette même innocence qui m’a finalement permis de croire en mes rêves, et de me lancer, malgré les risques.
Pour finir, peux-tu nous partager ce qui te permet d’aller de l’avant ?
Y croire, tout simplement ! Quelque chose qui me dit que j’aurai la chance avec moi. Parce que tout dans ma vie m’a conduit à faire ça. Donc, sans doute suis-je enfin engagée sur la bonne voie ?
Propos recueillis par Valérie Javel
Articles liés
“La Negra” : un hommage à Mercedes Sosa par Claudia Meyer à la Maison de l’Amérique latine
Le caractère original et innovant de l’angle choisi par Claudia Meyer est de faire revivre l’artiste Mercedes Sosa (10 ans déjà) et de redécouvrir l’œuvre et l’itinéraire d’une femme internationalement connue pour sa voix, son engagement, ses succès et...
“Une trilogie new-yorkaise”, Paul Auster en miroir d’Igor Mendjisky au Théâtre de la Ville
Dans une fresque en forme de thriller de près de quatre heures avec entractes, Igor Mendjisky déclare sa flamme à l’écrivain américain Paul Auster et sa “Trilogie new-yorkaise”. Trois romans constituent les trois histoires qui croisent des détectives et...
Effets visuels (VFX), jeux vidéo et animation : l’école américaine GNOMON intègre le groupe EDH
GNOMON, établissement d’enseignement supérieur privé américain, spécialisé dans les domaines des effets visuels (VFX), des jeux vidéo et de l’animation, intègre le Groupe EDH, leader français de l’enseignement supérieur spécialisé dans la formation aux métiers créatifs. Fondée par Alex...